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Cystopteris fragilis subsp. alpina (Lam.) Hartm., 1846

133615

BIBLIO
 
 
 
NOTES
Taxonomie : Le traitement de Shmakov et al. (loc. cit.) place toutes les unités morphologiques du genre Cystopteris au rang spécifique, mais les choses sont moins claires si on tient compte de l’évolution réticulée du groupe (Rothfels et al., Taxon 63, 1026-1036, 2014). L’étude la plus aboutie à ce jour (Ekrt et al., Bot. J. Linn. Soc. 2022, boab078, 2022) fait apparaître C. alpina et C. diaphana comme des lignées terminales ~ monophylétiques au sein de l’ensemble C. fragilis s.l., ce qui permet de les formaliser, mais non de les en séparer. La subsp. diaphana avait déjà été remarquée pour son haplotype particulier (Rothfels et al., loc. cit.) et pour la taille de son génome (Hanušová et al., Ann. Bot. 123, 845-855, 2019). Si la subsp. alpina est distinguée, la subsp. pseudoregia est à retenir car elle a de fortes chances d’être un allopolyploïde dérivé des subsp. alpina et fragilis. La subsp. huteri, taxon très homogène à distribution restreinte, pourrait a priori être un haplotype unique. Enfin, C. dickieana R. Sim [C. fragilis subsp. dickieana (R. Sim) Hyl.], à spores non échinulées, a été remis en question depuis longtemps (cf. par exemple Dyer et al., Edinb. J. Bot. 57, 71-81, 2000 ; Hanušová et al., loc. cit. ; Lugardon, Mem. Acad. Luning. Sci. 66, 14-36, 1996) ; il s’avère finalement polyphylétique, donc ne constitue pas un taxon cohérent (Ekrt et al., loc. cit.).(J.-M. Tison, com. pers.)

DIFFUSION

Première diffusion v2.0