Très variable (cf. Reduron & Muckensturm, loc. cit.) ; les caractères morphologiques explorés jusqu’ici ne donnent pas entière satisfaction, la plupart s’avérant trop incertains. En pratique et bien qu’on ait affaire à un continuum, on pourra repérer la var. angustifolium correspondant aux écotypes (ou écomorphoses) xérophiles, à feuilles étroites, les caulinaires médianes à L/l majoritairement > 15 (mises à plat). L’une des variations extrêmes, citée dans la littérature comme subsp. cernuum, habite les Alp. du S, surtout à l’étage subalpin ; plante à feuilles étroites, elle semble marquée par ses ombelles à rayons très inégaux et par ses fruits à côtes souvent subailées, mais elle demeure mal connue et est peut-être à réunir avec la var. angustifolium. À l’opposé, les morphes à limbe largement ovale ou elliptique, brusquement rétréci en pétiole, peuvent être citées comme var. petiolare, mais il est avéré que certaines au moins peuvent donner indifféremment des feuilles larges ou étroites. L’espèce au sens large mérite une étude approfondie et actualisée.