Une subsp. montanum a été récemment admise par opposition à la subsp. gmelinii (Jord. & Fourr.) Em. Schmid in Hegi d’Europe centrale et orientale, distincte notamment par ses poils étoilés moins denses et à branches moins nombreuses. Elle correspond donc au même concept que la « subsp. collicola », puisque le protologue de A. collicola l’opposait à un « A. montanum » oriental et absent de Fr. Toutefois, cette subdivision est caduque car la subsp. gmelinii est à traiter au rang spécifique (A. gmelinii Jord. & Fourr). Une population morphologiquement et génétiquement intermédiaire entre A. gmelinii et A. montanum existe sur la rive droite du Rhin à 2 km de la Fr. (Burkheim-am-Kaiserstuhl,) mais les autres stations régionales (Allemagne et autrefois Alsace) appartiennent bien à A. montanum. La « var. thiebautii » des sables dolomitiques des Causses, à port pouvant évoquer à l’extrême A. cacuminum en raison de sa petite taille et de ses grappes courtes, est en fait conforme à A. montanum au moins pour les échantillons étudiés (causse Méjean) et n’est donc certainement qu’une xéromorphose. Enfin, A. diffusum Ten., parfois cité en région pyrénéenne, est en fait endémique d’Italie péninsulaire.