Taxonomie :
La
morphe typique de l’espèce, parfois dénommée « S.
dolichostachya »
ou « S.
oliveri »,
apparaît aux plus bas niveaux d’exondation que puisse coloniser
une plante à fleurs (slikke moyenne) et n’existe donc que sur les
côtes soumises aux marées ; elle possède un port étalé en
corbeille et reste verte jusqu’à la fin de son cycle. Les niveaux
un peu plus hauts hébergent des plantes plus dressées, jaunissant
en fin d’automne, traditionnellement nommées « S.
stricta » ou
« S.
fragilis ».
Plus haut encore, sur les vases habituellement exondées (schorre) et
donc aussi en Méditerranée, prospèrent les populations rougissant
en fin de saison, souvent appelées « S.
emerici », ou
encore « S.
nitens » si le
rougissement est faible (N de l’aire). Ces morphes ne sont, au
mieux, que des écotypes hautement paraphylétiques (Teege
et al.,
loc. cit.).
L’analyse génétique de l’unique population lorraine (« S.
ramosissima var.
vicensis »)
a montré qu’il ne s’agissait pas d’une schizoendémique
d’origine méditerranéenne comme l’avaient supposé certains
auteurs, mais d’une lignée atlantique non différenciée et
récemment importée (A. Vanderpoorten,
données inédites).
Références :
Tison et al. (2014)