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[ Mot de passe perdu ]


Salicornia fragilis P.W.Ball & Tutin, 1959

accepté comme Salicornia procumbens Sm., 1813 subsp. procumbens

119882

BIBLIO
 
 
Source de la synonymie
Tison, J.-M. & de Foucault, B. [coord.] 2014. Flora Gallica. Flore de France. Biotope Éditions, Mèze. xx + 1196 pp. : 318 [CD_REF = 788981] Salicornia procumbens Sm., 1813 subsp. procumbens
 
NOTES
Holotype : Holotype: Leigh-on-Sea, South Essex (v.c. 18), mud flats on side of a broad channel, Sep 1956, P.W. Ball s.n. (BM).
     Références : Kadereit et al. (2012)
Taxonomie :

La morphe typique de l’espèce, parfois dénommée « S. dolichostachya » ou « S. oliveri », apparaît aux plus bas niveaux d’exondation que puisse coloniser une plante à fleurs (slikke moyenne) et n’existe donc que sur les côtes soumises aux marées ; elle possède un port étalé en corbeille et reste verte jusqu’à la fin de son cycle. Les niveaux un peu plus hauts hébergent des plantes plus dressées, jaunissant en fin d’automne, traditionnellement nommées « S. stricta » ou « S. fragilis ». Plus haut encore, sur les vases habituellement exondées (schorre) et donc aussi en Méditerranée, prospèrent les populations rougissant en fin de saison, souvent appelées « S. emerici », ou encore « S. nitens » si le rougissement est faible (N de l’aire). Ces morphes ne sont, au mieux, que des écotypes hautement paraphylétiques (Teege et al., loc. cit.). L’analyse génétique de l’unique population lorraine (« S. ramosissima var. vicensis ») a montré qu’il ne s’agissait pas d’une schizoendémique d’origine méditerranéenne comme l’avaient supposé certains auteurs, mais d’une lignée atlantique non différenciée et récemment importée (A. Vanderpoorten, données inédites).


     Références : Tison et al. (2014)

DIFFUSION

Première diffusion v2.0