Si on admet 2 espèces dans Pseudorchis, la 2^e est Ps. straminea (Fernald) Soják [Ps. albida subsp. straminea (Fernald) Á. Löve & D. Löve], à fl. un peu plus grandes (sép. → 4 mm), plante arctique parfois signalée dans les Alpes et les Pyrénées mais probablement^t par erreur ; si on la traite en sous-espèce, les populations françaises appartiennent jusqu’à nouvel ordre à la subsp. albida. En l’absence d’études moléculaires, les plantes parfois distinguées comme subsp. tricuspis (Beck) E. Klein sont considérées ici comme de simples écotypes basiphiles, faute de différences apparentes avec le type : celles parfois indiquées (marges des bractées non papilleuses, lobe médian du labelle > lobes latéraux) semblent s’intégrer à la variabilité normale de l’espèce ; il est d’ailleurs souvent difficile de savoir si l’humus où vit la plante est acide ou basique, même sur les lapiaz préalpins (abondance de Vaccinium myrtillus entre autres). (J.-M. Tison, comm. pers.)