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Primula lutea Vill., 1787

115891

BIBLIO
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
NOTES
Taxonomie : Divisé en plusieurs sous-espèces par ZHANG & KADEREIT (loc. cit., 2005), auquel cas c’est la subsp. lutea qui est présente en France, mais ce découpage est prématuré et inexact selon SOMLYAY & BAUER (Biologia 65, 784-788, 2010) qui n’admettent pas de taxons de haut rang chez cette espèce dans l’état actuel des connaissances. En revanche, P. auricula L. est consensuellement admis comme une espèce bien distincte de P. lutea et étrangère à la flore française (Orophyte SE-eur. : BOUCHER et al., loc. cit. ; ZHANG & KADEREIT, loc. cit., 2005). On peut cependant être intrigué par le dimorphisme de P. lutea en France, où les poils glanduleux des marges foliaires sont très courts (0,1-0,15 mm) chez les populations vivant du Léman à Grenoble, mais longs (→ 0,3 mm) et plus denses chez celles du Vercors, ce qui, depuis longtemps, avait conduit de bons botanistes à attribuer ces dernières à la « subsp. ciliata » (= P. auricula ; COQUILLAT, Catalogue de la Flore ligéro-rhodanienne, Société linnéenne de Lyon, 1965). La plante du Vercors n’est cependant pas Primula auricula, dans la mesure où ce dernier a la face supérieure des feuilles densémentt glanduleuse comme les marges (ZHANG & KADEREIT, loc. cit., 2004, sub P. balbisii), mais elle représente un phénomène évolutif qui reste à étudier (J.-M. Tison, com. pers.)

DIFFUSION

Première diffusion v2.0