Description originale
Boreau, A. 1857. Flore du centre de la France et du bassin de la Loire, ou, Description des plantes qui croissent spontanément, ou qui sont cultivées en grand dans les départements arrosés par la Loire et ses affluents, avec l'analyse des genres et des espèces. Troisième édition très augmentée. Paris, Librairie encyclopédique de Roret. 356 + 771 pp. : 560

 

Identification
Tison, J.-M. & de Foucault, B. [coord.] 2014. Flora Gallica. Flore de France. Biotope Éditions, Mèze. xx + 1196 pp. : 918

 

Source de la nouvelle combinaison (de Centinodia rurivaga (Jord. ex Boreau) Fourr., 1869)
Fourreau, J. 1869. Catalogue des plantes du cours du Rhône (Suite). Annales de la société linnéenne de Lyon, 17 : 89-200 : 146

 

Source de la nouvelle combinaison (de Polygonum aviculare proles rurivagum (Jord. ex Boreau) Rouy, 1910)
Rouy, G. 1910. Flore de France ou description des plantes qui croissent spontanément en France, en Corse et en Alsace-Lorraine, tome XII. G. Rouy, Paris : 505 pp. : 114

 

Identification (de Polygonum aviculare subsp. rurivagum (Jord. ex Boreau) Berher, 1887)
Tison, J.-M. & de Foucault, B. [coord.] 2014. Flora Gallica. Flore de France. Biotope Éditions, Mèze. xx + 1196 pp. : 918

 

Description originale (de Polygonum aviculare var. arenarium Gren., 1855)
Grenier, C. & Godron, D. 1856. Flore de France ou Description des plantes qui croissent naturellement en France et en Corse, tome III, première et deuxième parties. A Paris, chez J.-B.Baillière. A Besançon, chez Dodivers & Cie, successeurs de L. de Sainte-Agathe aîné. 779 pp. : 53

 

Taxonomie : En l’absence de données moléculaires, le rang spécifique de ce taxon est défendu par JAUZEIN (Flore des champs cultivés, INRA, 1995) sur la base de ses ochréas fibreuses, de sa stabilité en présence de la subsp. aviculare à nombre chromosomique égal et de l’absence apparente d’intermédiaires ; on peut y ajouter ses similitudes avec P. romanum, peut-être plus grandes qu’avec P. aviculare. Un autre argument est d’ordre pédagogique : P. rurivagum, qui frappe par son originalité, est souvent déterminé à tort comme P. romanum sous ses morphes couchées à bractées longues, comme P. bellardii sous ses morphes dressées à bractées courtes (« P. aviculare var. arenarium ») et même comme P. arenarium par confusion nomenclaturale, ce qui incite à le mettre en relief afin de mieux le distinguer de ces 3 esp. beaucoup plus rares que lui en Fr. Néanmoins, de nombreux auteurs traitent tout le complexe de P. aviculare au rang subspécifique (COSTEA et al. in Flora of North America : http://www.efloras.org/ ; COSTEA & TARDIF, loc. cit. ; KARLSSON in JONSELL ed., Flora Nordica 1, Bergius Foundation, 2000 ; VERLOOVE, Manual of the Alien Plants of Belgium : http://alienplantsbelgium.be/) ou parfois spécifique (BARTOLUCCI et al., Pl. Biosyst. 152, 179-303, 2018 ; STACE, New Flora of the British Isles, 4e éd., C&M Floristics, 2019). (J.-M. Tison, com. pers.)