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Papaver confine Jord., 1861

accepté comme Papaver lecoqii Lamotte, 1851

112300

BIBLIO
 
NOTES
Taxonomie :

P. confine est beaucoup plus controversé, rejeté notammentt par Kadereit (Notes Roy. Bot. Gard. Edinburgh 45, 225-286, 1989) et par Klapproth & Kadereit (loc. cit.) mais retenu, avec des arguments strictement morphologiques, par Bomble & Jagen (Bochumer Bot. Verein, Pflanzenporträts 2015, 1-30, 2015) et Hörandl (Linzer Biol. Beitr. 26 (1), 407-435, 1994). Les différences morphologiques entre P. lecoqii et P. confine sont réputées nettes en Allemagne (Bomble & Jagen, loc. cit.), en Belgique (A. Remacle, comm. pers.) et semblent l’être aussi dans le N et le NE de la France : P. confine a un latex blanc à l’état frais, des feuilles baales. à segments de 1er ordre pennatipartites (vs pennatiséqués chez P. lecoqii), des boutons à largeur maximale vers le milieu ou au-delà (vs en-deçà) et des capsules encore plus courtes, souvent en tonnelet. Cependant ces caractères ne semblent pas corrélés dans le S ; les taxons du groupe de P. dubium étant des archéophytes fortement autogames, génétiquement appauvris et sujets à des effets de fondation (Barrett & Shore in Soltis & Soltis eds., Isozymes in plant biology, Portland, Oregon, 1989, p. 106-126 ; Rogers, Watsonia 8, 263-276, 1971), l’hypothèse la plus probable est que P. lecoqii et P. confine, comme par exemple Valerianella coronata et V. pumila, ne soient que 2 lignées autogames d’une même espèces dans son aire secondaire. (J.-M. Tison, com. pers.)

DIFFUSION

Première diffusion v2.0