Taxonomie :
P.
confine
est beaucoup plus controversé, rejeté notammentt
par Kadereit
(Notes
Roy. Bot. Gard. Edinburgh
45,
225-286, 1989) et par Klapproth
& Kadereit
(loc.
cit.)
mais retenu, avec des arguments strictement
morphologiques, par Bomble
& Jagen
(Bochumer
Bot. Verein,
Pflanzenporträts 2015, 1-30, 2015) et Hörandl
(Linzer
Biol. Beitr.
26
(1),
407-435, 1994). Les différences morphologiques entre P.
lecoqii
et P.
confine
sont réputées nettes en Allemagne (Bomble
& Jagen,
loc.
cit.),
en Belgique (A. Remacle,
comm. pers.) et semblent l’être aussi dans le N et le NE de la
France : P.
confine
a un latex blanc à l’état frais, des feuilles baales. à segments de
1er
ordre pennatipartites (vs pennatiséqués chez P.
lecoqii),
des boutons à largeur maximale vers le milieu ou au-delà (vs
en-deçà) et des capsules encore plus courtes, souvent en tonnelet.
Cependant ces caractères ne semblent pas corrélés dans le S ;
les taxons du groupe de P.
dubium
étant des archéophytes fortement
autogames, génétiquement
appauvris et sujets à des effets de fondation (Barrett
& Shore
in
Soltis
& Soltis
eds., Isozymes
in plant biology,
Portland, Oregon, 1989, p. 106-126 ; Rogers,
Watsonia
8,
263-276, 1971), l’hypothèse la plus probable est que P.
lecoqii
et P.
confine,
comme par exemple Valerianella
coronata
et V.
pumila,
ne soient que 2 lignées autogames d’une même espèces dans son aire
secondaire. (J.-M. Tison, com. pers.)