Autorité : R. Brown est considéré comme l'auteur de la partie Brassicaceae dans
l'édition 2 du Hortus kewensis de Aiton (voir TL-2 Suppl. III: 141),
mais en l'absence de mention de son nom dans ce travail, Aiton est
l'auteur des nouveaux noms qui s'y trouvent (Melbourne
ICN Art. 46, Note 3, mais voir Ex. 23).
Autorité : L’auteur auquel est
traditionnellement attribué le texte sur les Brassicaceae dans l'Hortus
Kewensis est Robert Brown (voir TL-2 Suppl. III: 141) (c'est en particulier une
des publication recensée et reproduite dans la série "Robert
Brown's vermischte Botanische Schriften").
En reprenant les remerciements
faits par Aiton à Brown (ici) on a
bien "to Robert Brown [...] must be attributed the improved state of the
latter volumes of this work", puis "much new matter has been added by
this gentleman, and some without reference to his name; but the greater part of
his able improvements are distinguished by the signature of Brown mss."
Lorsque l'on recherche cette
indication "Brown mss." dans l'ouvrage, elle n'est associée qu'a des
descriptions de taxons nouveaux, et jamais à des noms, c'est ce qui a fait
pencher la balance de Kanchi Gandhi (IPNI) en 2009, puis de John Wiersema
(ars-Grin) en 2013. En conséquence, si Brown a bien fait des ajouts à une
première version de l'Hortus Kewensis, rien n'assure qu'il ait formellement
rédigé l'ensemble du traitement des Brassicaceae. En l'absence de mention de
son nom dans ce travail, c'est donc Aiton qui est considéré comme l'auteur des
nouveaux noms qui s'y trouvent (Shenzhen ICN Art. 46, Note 5, mais voir Ex. 25).
[V. Malécot, 21/06/18 et 10/5/2020]
