Taxonomie : Si
on se base sur la nervation, comme par ex. Rechinger
& Akeroyd (in Tutin et
al.
eds., Flora
Europaea 1,
2e
éd, Cambridge University Press, 1993)
ou Haeupler
& Muer
(Bildatlas
der Farn- und Blütenpflanzen Deutschlands,
Ulmer, GMBH & Co, 2008), non seulement
les plantes de tourbières alcalines qu’on appelait subsp. repens
correspondent à la subsp. rosmarinifolia,
mais le hiatus pourrait justifier le rang spécifique attribué par
ces auteurs et d’autres. En revanche, dans la présente définition
de la subsp. repens,
ce qu’on appelle parfois var. repens
(feuilles glabrescentes à la face sup.) et var. dunensis
(feuilles restant soyeuses à la face sup.) ne représente que des
variations individuelles souvt mélangées in
situ.
Il est difficile de savoir a
priori
si les présumés intermédiaires entre les subsp. repens
et rosmarinifolia
sont vraiment d’origine hybride, et, le cas échéant, avec quelle
fréquence, ou s’ils traduisent simplement
une mauvaise estimation du gradient L/l foliaire des 2 taxons.
Problème à étudier. (J.-M. Tison, comm. pers.)