Taxonomie : Espèce normalement autogame : les pollinies sortent de leurs loges mais
les bursicules restent en place, de sorte que les caudicules se replient
vers le bas et que les pollinies entrent en contact avec le stigmate.
Il existe de ce fait un taux élevé d'anomalies dégénératives, décrites à
tort comme variétés ou même comme espèces distinctes, toutes possibles à
des degrés variés. Le type possède des pétales courts (~ 25% des
sépales), étroits, généralement vert-brunâtre, un labelle fortement
trilobé et convexe, une macule formée d'un collier basal nettement
dessiné et de 2-4 ponctuations apicales. Les anomalies principales sont :
« var. bicolor » [O. mangini Tallon, nom. inval.] à labelle discolore
sans macule, « O. trollii » à labelle étroit d'aspect dégénératif, « O.
botteronii » à pétales ressemblant aux pétales et à labelle subentier
faiblement convexe, « var. friburgensis » à pétales ressemblant aux
sépales mais à labelle d'aspect normal, « var. aurita » à pétales verts →
50% des sépales et à labelle d'aspect normal. Le concept de « subsp.
jurana Zimm. » recouvre les lusus à tendance actinomorphe marquée,
c'est-à-dire, pour ceux cités ici, les taxons « botteronii » et «
friburgensis »
Références :
Tison et al. (2014)