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Markea formicarum Dammer ex Ule, 1905

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BIBLIO
 
 
 
NOTES
Autorité : Généralement attribué à U. Dammer sur la base de la publication de Markea formicarum dans Bot. Jahrb. Syst., 37 [publié le 22/12/1905]. Cependant ce nom avait déjà été publié sept mois plus tôt [le 17/05/1905] par E.H.G. Ule dans le livre de photographie Vegetationsbilder. Dans cette publication, Ule attribue explicitement le nom à Dammer, mais le texte qui l'accompagne, et qui contient des éléments de description validants, ne sont pas attribués à Dammer (et sont certainement de la main de Ule). En dépit des intentions originales de Ule et de l'acceptation générale de Dammer comme étant l'auteur de Markea formicarum, c'est donc bien Ule qui doit finalement être considéré comme l'auteur de ce nom!
Date de publication : in G. Karsten & H. Schenck, Vegetationsbilder, 3(1): 11, Tab. 4. 1905 [17/05/1905, d'après un tampon sur la p. de titre ici]. Voir aussi Dammer, Bot. Jahrb. Syst., 37(2): 170. 1905 [22/12/1905 fide sub p. de titre].
Description originale : 9) Marckea formicarum Damm. n. sp., Tafel 4. Es ist dies einer der merk-würdigsten Ameisenepiphyten, der strauchartig wird und an den Wurzeln Knollen trägt, die als Wasserspeicher zum Schutze gegen Austrocknung dienen. Die großen, ca. 10 bis 16 cm langen, verkehrt eiförmigen, lang zugespitzten Blätter sind hautartig und am Rande lang gewimpert. Die großen, glockenförmigen Blüten von gelblicher, innen violett gezeichneter Farbe erscheinen einzeln am Ende der Zweige. In den Ameisen-nestern liegen die haselnußgroßen, aber länglichen Knollen von Marckea formicarum Damm. oft frei zu Tage, während die zarten Wurzeln von den Ameisen mit Erde umhüllt sind. Diese Solanacee findet sich weit verbreitet und immer von Azteca gezüchtet.
Distribution : Mal-connue en raison de confusions répétées avec Markea longiflora Miers 1849, probablement restreinte à l'Amazonie centrale et occidentale comme le disait déjà Ducke en 1915 (GBIF).
Orthographe : Publié comme "Marckea" orth. var.!
Statut biogéographique : Espèce signalée de Guyane (et presque certainement aussi du Suriname et du Guyana) par confusion avec Markea longiflora Miers 1849, dont elle est relativement proche (probable vicariante allopatrique). Elle s'en distingue néanmoins facilement par ses inflorescences uni- ou biflores, ses feuilles longuement ciliées (marges et parfois faces) et ses fleurs à calice et corolle  extérieurement blancs-vert (non veinés/marbrés de pourpre).
Type : "Hylaea: Amazonas, Marary, Juruâ, m. Sept. 1900 fl. et fr. Ule n. 5214; Juruá Miry, m. Aug. 1901 Ule n. 5693; S. Joaquim, Rio Negro m. Febr. 1902, Ule. Obs. De hac specie confer Ule in Karsten et Schenck, Vegetationsbilder, 3. Reihe, Heft 1, Tab. 4." [Dammer, Bot. Jahrb. Syst., 37(2): 170. 1905].
Brésil, Acre, Marary (Juruá), 09/1900, fleurs et fruits. Ameisenepiphyt mit grossen Knollen, Bl. gelb-weisslich, innen dunkel purpurn marmoriert, cop². E. Ule 5214 (ST: G, HBG511377, K000585084, L0003610).
Brésil, Acre, Juruá Miry (haut Juruá), 08/1901. Ameisenepiphyt t.f. Juruá Miry cop². E. Ule 5693 (ST: HBG511376).
Brésil, Amazonas, S. Joaquim, Rio Negro, 02/1902, E. Ule s.n. (ST: ?).

DIFFUSION

Première diffusion v17.0