À première lecture, le statut subspécifique du nom onopteris n’apparaît pas clair à cause d’erreurs typographiques dans le format de sa citation. Cependant, l’analyse approfondie du travail de Milde montre que le classement infraspécifique se révèle en fait clair et cohérent : en effet, les noms des sous-espèces sont précédés d’un sous-titre centré et les épithètes sont écrites en lettres espacées et précédées par une lettre capitale. Les épithètes variétales sont également écrites en lettres espacées, mais précédées par un chiffre arabe. L’apparente confusion dans le texte de Milde résulte d’une double erreur typographique :
1. page 27, le sous-titre “3. Subspecies” a été placé en-dessous du paragraphe commençant par “C. Onopteris v. Heufler l.c.” alors qu’il aurait dû être placé avant ;
2. en conséquence, p. 28, un nouveau sous-titre “4. Subspecies” a été inséré ; celui-ci n’ayant aucune raison d’être doit être supprimé.
En considérant ces deux corrections, le classement reprend son ordre normal et l’indication “2. Silesiacum” correspond à la publication de ce nom comme variété, classée dans “3. Subspecies” “Onopteris v. Heufler l.c.”. Ces erreurs ont été corrigées par la suite dans Milde (1867). (Boudrie, 2022).
Cependant, le traitement des espèces, subsp., var. et f. dans cet ouvrage est vraiment trop hétérogène et sans logique évidente. D'autant plus que juste avant silesiacum en début de paragraphe est noté subspecies. le rang est donc difficilement interprétable, c'est pourquoi, nous avons choisi de traiter ce rang en [rang non précisé] (à noter que Luerssen dans son Die Fernepflanzen de 1889 p. 282 indique que pour lui en 1865 Milde propose le rang subsp.)