Taxonomie
Yahaya, N. H., Stech, M., Zonneveld, B. J. & Hovenkamp, P. H. 2016. What is Nephrolepis 'bostoniensis'?: Unravelling the origin of Nephrolepis hybrids and cultivars with molecular data. Scientia Horticulturae, 204: 153-160.

 

Statut pour la Guyane française (de Nephrolepis exaltata 'Bostoniensis')
Hoff, M. & Cremers, G. 2005. Le Jardin Guyanais: Inventaire des plantes cultivées et des adventices des jardins de Guyane française. Journal Botanique de la Société Botanique de France, 29: 3-40. [GF = M]

 

Statut pour la Guadeloupe (de Nephrolepis exaltata 'Bostoniensis')
Christenhusz, M. J. M. 2009. Index Pteridophytorum Guadalupensium or a revised checklist to the ferns and club mosses of Guadeloupe (French West Indies). Botanical Journal of the Linnean Society, 161(3): 213-277. [GUA = M]

 

Statut : Cultivar d'origine hybride introduit à La Réunion, sans doute depuis longtemps, comme fougère ornementale dans les jardins et naturalisé au moins dans la région de Sainte-Rose (Piton Sainte-Rose, Anse des Cascades) (S. Augros, 07/12/2021).
Stérile, la capacité de colonisation végétative rapide de Nephrolepis 'Bostoniensis' lui donne un fort potentiel d'expansion et représente un risque invasif non négligeable, notamment dans l'est de l'île où des peuplements naturalisés importants ont été observés. [ITR, 17/08/2022]

Taxonomie : Nephrolepis 'Bostoniensis'" est l'une des fougères les plus fréquemment cultivées dans le Monde et dont dérivent, aujourd'hui, plus d'une cinquantaine de cultivars. Repéré au XIX^e siècle dans le Massachussets dans des conditions qui restent controversées (BENEDICT 1916), la ville de Boston est restée attachée à cette découverte, au travers du nom du cultivar et de son nom d'usage "Fougère de Boston" ("Boston fern" en anglais).
Le cv. 'Bostoniensis' et ses dérivés ont été rapportés traditionnellement à N. exaltata (L.) Schott, à répartition néotropicale restreinte (HOVENKAMP & MIYAMOTO 2005). Les suspicions d'origine hybride du cv. 'Bostoniensis' ont été confirmées par analyse phylogénétique moléculaire (YAHAYA et al. 2016). Ces plantes, dont les marqueurs chloroplastiques utilisés sont identiques à N. cordifolia, correspondent à un hybride entre N. cordifolia, parent maternel, et un parent paternel dont l’identité reste incertaine, peut-être N. biserrata (Sw.) Schott. L'hybride naturel entre N. cordifolia et N. biserrata, N. x hippocrepicis Miyam., en est d'ailleurs très proche. [ITR, 17/08/2022]