La
séparation spécifique de ce taxon diploïde est justifiable par le
caractère présumé allotétraploïde de G.
robertianum
(Yeo,
Bot.
J. Linn. Soc.67,
314, 1973) mais leur distinction est parfois difficile. Les hybrides
sont assez facilement
formés aux points de contact mais stériles. Le découpage de G.
purpureum
proposé par Bomble
(Veröff.
Bochumer Bot. Ver.8,
76-99, 2016) paraît excessif, d’autant plus qu’il ne concerne
qu’un petit territoire où l’espèce n’est pas indigène ;
cet auteur distingue au rang spécifique G.
purpureum s.s.
(calices à poils < 2 mm, pétales purpurins), G.
urbanum
(calices à poils > 2 mm, pétales rose terne) et G.
alboroseum
(calices à poils > 2 mm, pétales rose pâle ou blanc rosé).
En France, des plantes identiques à G.
alboroseum
sont parfois remarquées dans le N où G.
purpureum
est également naturalisé (B. Toussaint,
C. Monein,
comm. pers.) ; l’apparition spontanée d’une telle plante a été
remarquée en 2019 dans une station belge récente de G.
purpureum
(I.
Hoste,
comm. pers. ; det. W. Bomble).
Il s’agit donc sans doute de simples mutants sélectionnés par la
présence ou l’absence d’un pollinisateur spécifique, ou simplement
par autogamie. (J.-M. Tison, comm. pers.).