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Heliconia aemygdiana Burle-Marx, 1974 subsp. aemygdiana

934686

BIBLIO
 
NOTES
Date de publication : Autonyme généré par la publication de Heliconia aemygdiana subsp. transandina L.Andersson, Opera Bot., 82: 39, f. 4D, 8L, 18A, 19. 1985 (Equateur, Los Ríos).
Statut biogéographique : Espèce signalée du plateau des Guyanes sur la base d'une seule collecte: Tumuc Humac, frontière Brésil-Guyane, forêt d’apparence dégradée, sur pente, à 2 km env. au Sud du Sommet en Cloche, ca. 350 m d’altitude. Fruits 27/08/1972, vieille inflorescence. Grande herbe atteignant 3,5 m de haut. Feuilles en rosette à gaine de 0,5 à 1,8 m, très imbriquées les unes dans les autres. Pétiole 20-80 cm. Limbe elliptique à oblong 0,9-2,5 m x 30-35 cm. Face inf brillante vert claire, face sup mate vert foncé, à nervure médiane en gouttière, plus claire. Base aigue à +/- cordée, parfois dissymétrique, à limbe un peu décurrent sur le pétiole. Apex arrondi, +/- acuminé. Inflorescence sur un pédoncule central, robuste, de 1,5 m env. portant une feuille. Grappe dressée à rachis vert, flexueux, de 20-30 cm de long. Spathes à maturité, toutes dirigées vers le bas (les inférieures presque verticales), 5-40 cm de long, droites, en gouttière, aux bords enroulés vers l’extérieur. Face externe vert clair, mate, parfois un peu rosé, face interne de la même couleur à la base et rouge carminé clair sur tout le reste. Fruits verts. J.J. de Granville 1426 (CAY-28239 [unicatum?; photo: p. 24 in Prévoteau 2012; Heliconia aemygdiana Burle-Marx 1974, det. W.J. Kress, 09/1988; Heliconia sp., det. P.J.M. Maas, U, 1973, conf. 1984; H. cf. latispatha Benth. 1844, det. J.-J. de Granville, CAY, 1972]). Cette espèce n'a pas été retrouvée en mars 2015 lors d’une mission de plus d'un mois (la Planète revisitée) comprenant plusieurs botanistes dans ce secteur très précisément! La présence de cette espèce extraordinairement isolée en Guyane française reste une des plus grandes énigmes de la flore guyanaise. Elle évoque, dans une moindre mesure, les cas de H. episcopalis (Suriname, Kabalebo) et de H. stricta: (Suriname, Nickerie et bas Oyapock). Ces isolats pourraient-ils n'être en fait "que" des reliques de culture amérindienne?...

DIFFUSION

Première diffusion v13.0