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Inga sarmentosa Glaz. ex Harms, 1915

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BIBLIO
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
NOTES
Date de publication : Notizbl. Königl. Bot. Gart. Berlin, 6: 303. 1915 [30/06/1915].
Taxonomie : Espèce très distinctive, pourtant curieusement traitée comme synonyme de Inga capitata Desv. 1814 par T.D. Pennington (1997). D'après Poncy (1991): "Des collections récentes provenant de Guyane française, principalement aux environs de Sinnamary, ont attiré l'attention sur cette espèce confondue, dans les collections que j'ai visitées, avec I. capitata Desv. Ducke avait d'ailleurs créé la var. latifolia de I. capitata pour un spécimen du Pérou. Comme cette dernière, elle appartient à la série des Glabriflorae; elle s'en distingue par l'aspect du rachis foliaire et des fruits, ligneux et couverts de lenticelles, et par ses fleurs plus grandes à tendances de coloration rose ou rougeâtre. L'étude de ce matériel et de celui conservé à NY, montre que I. sarmentosa n'est pas rare en Guyane française et en Basse Amazonie; sa présence est en outre attestée en Amazonie occidentale et au Vénézuéla [...]."
Notons que la morphologie du calice rappelle beaucoup celui de certaines espèces de la sect. Urceolatae T.D. Penn. 1997...
Type : "Brasilien: Rio de Janero, zwischen Lagoa do Peixe und Rio Bonito (Glaziou n. 12 629; etwas kletternder Strauch mit weißen Blüten)." [protologue].
Origine inconnue ["Brésil, Rio de Janeiro"], A.F.M. Glaziou 12629 (HT: P01818195; IT: P01818196, P01818197).
D'après Poncy (1991): "Glaziou a nommé cette espèce à partir d'un spécimen provenant des environs de Rio [...]. Mais sur l'ensemble du matériel que j'ai regroupé pour l'attribuer à I. sarmentosa il n'y a pas d'autre spécimen provenant de Rio que celui de Glaziou. Plusieurs auteurs (cf. Wurdack, 1970; Barneby, in herb., etc.) ont déjà mentionné des erreurs d'étiquetage sur certaines collections que Glaziou recevait d'autres régions que celle où il travaillait, et notamment d'Amazonie. On doit donc émettre un doute sur l'authenticité de la provenance du spécimen Glaziou 12629. Cependant aucun des 3 spécimens conservés à P sous ce numéro, dont l'un porte une étiquette originale avec la mention «entre Ceixoa et Lagos» ne présente d'indice suffisant. Tout au plus peut-on supposer que Glaziou, pour avoir porté sur l'étiquette « plante sarmenteuse », et nommé l'espèce en conséquence, n'a pas lui-même récolté ces échantillons d'un végétal qui, en Guyane et en Amazonie en tout cas, est un bel arbre!"

DIFFUSION

Première diffusion v8.0