Date de publication : Mém. Cl. Sci. Math. Inst. Natl. France, 12(2):
4-
7,
75,
pl. 1. 1811 [1814 fide
p. de titre; "Lu à l'Institut le 14 janvier 1812" voir
p. 1]. Voir aussi Rich., Ann. Mus. Hist. Nat., 17:
232,
495,
pl. 5, fig. 30. 1811.
En se recitant tour-à-tour, la plupart des auteurs indiquent 1814 comme date de publication valide pour
Elodea guyannensis Rich., sans doute en raison de la date indiquée sur la
page de titre du vol. 12(2) (voir par ex. C.D.K. Cook, Aquatic Bot., 21:
[157-]158[-164]. 1985; H. St. John, Caldasia, 9(42):
[95-]96[-113]. 21/12/1964; C.A. Weatherby, Rhodora, 34(402):
114[-
116]. 06/1932). Le premier auteur à citer 1814 comme année de publication semble être Caspary (Pringsh. Jahrb. Wiss. Bot.
425. 1858). Pourtant à la description de
Eleodea granatensis, Bonpland (
in Humb. & Bonpl., Pl. Aequinoct., 2(16):
152. 09/1813, fide TL-2,
3141) citait déjà
E. guyanensis Rich., ce qui semble au premier abord être un élément fort en faveur de la priorité de ce dernier. Finalement, il reste donc deux hypothèses: soit (1) le mémoire sur les Hydrocharitaceae de Richard avait été imprimé sous forme de tiré-à-part distribué avant 09/1813 (auquel cas
E. guyannensis est prioritaire); soit (2) Bonpland avait simplement connaissance de la publication à venir de Richard (il avait pu par exemple assister à sa lecture à l'Institut le 14 janvier 1812), et dans ce cas
E. granatensis est effectivement le nom correct à utiliser...
Type : "Cette plante croît dans l'eau des fossés, des ruisseaux, etc. du continent de la Guyanne: elle est abondante sur le territoire d'Aroura, et dans les marécages du fleuve Approuague: je l'ai observée en fleurs et en fruits aux mois de juin et de juillet." [protologue].
Guyane française, L.C.M. Richard s.n. (ST:
P00673150 [ex hb. Juss. 3894],
P01903616 [ex hb. Richard],
P01903617 [ex hb. Richard]).