Le concept de « subsp. glutinosa » est parfois utilisé pour désigner des plantes de tourbières montagnardes associant censément un port nain et de jeunes rameaux rapidement glabrescents mais à glandes résineuses denses. En pratique, un examen même superficiel montre que les populations de climat froid sont rabougries, que la pilosité peut varier selon un continuum, y compris dans une même population, et qu’il n’existe pas de corrélation nette entre ces 2 éléments. Les variations de l’exsudat sont quasi impossibles à déceler empiriquement compte tenu des fluctuations liées au climat et à la saison ; il n’en existe pas d’étude pour B. pubescens lui-même, mais une corrélation négative semble exister chez l’ensemble du genre Betula entre le développement de l’indument et la sécrétion phénolique glandulaire (Taipale et al., Trees 8 (5), 232-236, 1994). B. pubescens pourrait donc présenter au mieux une variabilité bipolaire concernant la balance entre poils et glandes, cette variabilité étant individuelle et sans structure géographique nette : aucun découpage n’est envisageable sur cette base.